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suite du dialogue musée Guggenheim / Spencer la balle est à toi !

Spencer se retrouvait en plein après-midi à Central Park, en compagnie d'un parfait inconnu qui parraissait des plus dangereux... En passant devant Alex, le Lion, Spence ne put se retenir plus longtemps...

-"Non, sans rire... Que voulez vous de moi? Cette histoire de société secrète, là... C'est du flan n'est-ce pas? Vous... Vous allez me tuez, c'est bien cela?"

Aucune réponse de la part de Mandragore.

-"Très bien. Je n'en entendraos pas plus? J'ai fait un paquet de choses dégeulasses dans ma vie ces derniers temps... Mais... Mais la mort, n'est-elle pas un chatiment trop fort? N'existe-t-il donc pas une autre sentence? Ce sont ELLES qui vous envoient? Si c'est le cas, j'implore votre pitié et leur pardon... Plus jamais je ne recommencerais... Jamais. Je vais décrocher j'en suis capable.. Je... Je..."

Mandragore levait un sourcil anxieux. Il n'avait franchement pas l'air de comprendre ce à quoi Spencer faisait allusion.

-"Si ce ne sont pas elles... Alors qui? Alors pourquoi? Pourquoi, moi? Et dabord... comment un vampire peut-il marcher sous le soleil? Vous en êtes un, n'est-ce pas? C'est bien ce que vous êtes, non? Je connais les gens de votre éspèce... J'en fréquente à l'occasion, bien que je vous tienne en horreur, tous autant que vous êtes. Mais... Mais vous êtes manifestement très différent de vos semblables et cependant il y a... Il y a ce... cette chose en vous, ce mal qui vous ronge..."

Arrivé devant la cage de la giraffe asmathique du Zoo, Mandragore s'assit sur un gros rocher, invitant son compagnon à faire de même...

...

Thomas avait souri intérieurement devant le numéro d'Axel dansant New York, New York de Frank Sinatra. Il était apaisé par l'ombrage des arbres, qui diminuait la lumière de ce beau jour de printemps.

Spencer...tout ce que je t'ai dit est vrai. Je ne cherche pas à te tuer Du moins pas avant quelque temps. Mon organisation a besoin de toi. Mais laisse moi d'abord te poser quelques questions. Que pense tu de la victoire du candidat républicain anti-mutan aux élections?

Spencer le regarda un instant avec des yeux ronds. Pour quelqu'un qui sentait sa vie menacée il ya un instant, la conversation prenait un tour politique inattendu.
Euh...je sais pas trop...Bien sûr c'est une menaçe mais je ne suis pas sûr qu'elle sera si répressive que ça, c'est plus une réponse aux demandes de l'électorat conservateur qui...

Bien, bien, bien l'interrompit Thomas en levant la main. J'attendais cette réponse. La candidate républicaine a cependant déjà commencé son action de répression. D'autres personnes comme toi ont déjà souffert de ces mesures, perdant leurs emplois, parfois traqués par la police jusque dans la clandestinité. Mais je pense que pour l'instant tu n'es pas prêt à nous rejoindre.

Thomas fouilla dans sa poche intérieure droite et en retira un médaillon d'obsidienne finement polie, où une tête loup de labradorite ouvrait une gueule plein de dents.

Cette pierre est un talisman dont je te fais cadeau. En lui sont cachés les moyens pour nous retrouver.Il s'appelle Ulfhednar

-"Un caillou? Un caillou? Alors vous... Alors tu as failli me tuer juste pour me donner un caillou?... Un caillou, c'est bien la dernière chose dont je pourrais avoir besoin sur Terre, mis à part peut-être... je ne sais pas, moi.. Un cornemuse électrique? Certainement. Enfin bref. Si tu n'as rien de plus passionant à m'avouer, je vais me trouver dans l'obligation de te laisser..."

Il fit mine de se lever.

-"Ha, oui... ça pourrait être sympa que l'on se revoit plus tard... Non? Je crois que nous sommes partis sur de mauvaises bases dès le début, mais en même temps, il me semble me rappeller que tu voulais me tuer, non? Enfin bref. Si jamais je voulais te contacter, je... Ah oui, c'est vrai je n'aurais qu'à me servir du talisman, c'est ça? Juste au cas où, voilà ma carte."

Il regarda la pierre que Thomas lui avait offerte. Il ouvrit son antique sac de toile kaki, y fourra Ulfhednar et en sortit un petit rectangle de bristol qu'il tendit à Thomas...

Bon parfait il ne se méfie de rien pensa Thomas en prenant la carte de Spencer avec un grand sourire.

Oh tu sais même un simple caillou ca peut toujours servir.

Oui, oui, c'est ça. Enfin bon bref, c'est pas tout ça mais j'ai un article à écrire, des choses à faire, revoir des copains enfin vous savez, ou peut-être pas, enfin bon Il a pas l'air d'avoir beaucoup d'amis celui là pensa Spencer.

Ils se levèrent, se serrèrent la main et avant de se séparer, Thomas ajouta.
La prochaine fois que nous nous verrons, essaie d'arreter la poudre de fée, okay ?

Il s'éloigna alors que Spencer le regardait d'un air perplexe...