Nuée de monarques

/suite de SoHo, Ear Inn
sujet: Attends seul dans un box/

Bobby-Ray et Thallulah arrivèrent finalement à Central Park. C'était le lieu idéal pour parler à sa soeur de ce qu'il lui avait jusqu'à présent toujours caché et qu'il avait prévu de réveler aujourd'hui... Mais comment s'y prendre? Bobby-Ray était mal à l'aise et était persuadé que Thallulha ne manquerait pas de le remarquer. Ils s'assisrent sur un banc au bord de l'immense lac factice et qui portait le nom de l'une des plus belles fammes de tous les temps. Bobby-Ray alluma la milionième cigarette de la journée et sourit sans rien dire.

Whow...
Thallulah n'en revenait pas. Elle ne pensait pas trouver un aussi bel endroit en plein milieu de cette mégapole de béton...
Bobby-Ray avait bien entendu pris cet air suffisant qu'elle lui connaissait bien : un "je te l'avais bien dit" dissimulé sous la modestie d'un sourire...
A bien y regarder, il semblait un peu tendu.
Du coup le spéctacle des papillons (des quoi déjà?) lui semblait moins enchanteur.
Il la regardait, maintenant ; elle se dépêcha de s'allumer une cigarette pour cacher sa gène, et attendit.
Elle était plus forte que lui au jeu du "je ne t'aiderai pas à te mettre à table"
Smile

Bobby-Ray voulait tout dévoiler à sa somptueuse soeur mais il jne savait pas par où commencer... Il voyait bien que sa soeur avait vaguement comprit qu'il devait lui parler de quelque chose d'important, voir de grave, et qu'elle avait entammer son petit jeu du "je ne t'aiderai pas à te mettre à table"... Mais il était persuader d'être Plus doué qu'elle à ce sujet

... Un monarque vint lentementse poser sur ses cheveux et d'un geste tendre Bobby-Ray l'en fit déguerpir.
"Thallulah, écoutes... Enfin... Heu... On se connait depuis combien de temps? Question idiote, depuis toujours... Alors voilà heu... Bon regarde ça et saches que je t'aime..."
Il leva lentement la main vers l'un des grands arbres à côté d'eux et une feuille s'endétacha, voletant lentement dans les airs en tombant vers eux... Puis elle s'arrêta de tomber, comme ses balles de ping pong au dessus de minuscules souffleries qui leur permettent de faire du vol géo stationnaire... La feuille décrivit ensuite un boucle dans l'espace, non pas une boucle plutôt... un coeur en fait! Puis elle fini par tomber lentement parterre. Une brise agréable caressa alors le visage de Thallulah. Son frère la regarda dans les yeux, lui sourit et dit
"Je t'ai cacher ça... j'avais un peu peur de ta réaction... Oui, je suis un mutant mais j'éspère que ça ne change rien à notre relation... parceque..."
Il s'intérompit. Il ne savait absolument pas ce que le ragard que sa soeur lui envoyait signifiait... il n'avait jamais vu celui ci auparavent... Il baissa les yeux et les caillous qu'il regardait semblèrent frissonner...

"Un mutant... mon frère est un mutant... bon..."
Thallulah se sentait très ridicule, l'oeil agard et la bouche ouverte. Mais ca ne la fit pas plus réagir.
En fait, elle-même ne savait pas trop comment elle prenait cette nouvelle et se plongea immédiatement dans une longue introspection.
"Bon, c'est un mutant. Je ne savais même pas que les mutants existaient. Pourtant je viens d'en avoir la preuve, donc je ne doute pas. Non ce qui est bizarre, c'est que ca ne me choque pas plus que ca. Pourtant cette éventualité ne m'avait jamais effleurée l'esprit. Mais si je ne suis pas surprise, c'est que j'ai du voir des choses plus ou moins extraordinaires que mon cerveau a zappées pour le bien de ma santé mentale. Oui ça doit être ça ; j'ai régulièrement des absences, ces dernières années...
Non ce que je ressens en réalité, c'est une pointe de jalousie couplée d'une grande résignation. Je suis d'une normalité affligeante..."

Elle monologua silencieusement quelques minutes, puis réalisa que son frère attendait desespéremment un signe de sa part.
Elle secoua ses magnifiques cheveux auburns (L'Oréal !) pour éparpiller ses idées noires, et lui sourit.

"Je m'en étais toujours doutée, quelque part... Mais que tu sois mutant ou non, tu restes mon frère, ça ne change rien...
Au contraire même, je trouve ca très cool ! Vas-y, montre encore !"

Le jeune homme attendit quelques instants, jettant un coup d'oeil à droite puis à gauche... l'un des bateaux miniatures qui voguait sur le lac (sans doute abandonné là par un enfant peu soigneux) se mit à avancer, à faire de jolies boucles parfaite sur l'eau absolument inerte.... Bobby-Ray regarda sa soeur.
"Merci... j'ai toujours pu compter sur toi; malheuresement je ne suis pas sûr que tu puisses dire la même chose de moi... mais je vais me rattraper, promis... je vais te présenter des gens fabuleux, te trouver un job et un appart' extra... tu mérite plus que je ne puis te donner...."
Il sourit de nouveau, alluma une clope et en tendit une à sa soeur.... Cela n'avait pas été aussi difficile qu'il ne l'avait crut....

Elle rit doucement, un peu moqueuse, mais la boule dans sa gorge l'informait de l'arrivée imminente des larmes. Larmes qu'elle tenta de cacher sous une quinte de toux quelque peu inappropriée.

Elle avait été là pour lui, certes, mais celà ne lui semblait qu'un faible retour face à sa gentillesse et sa compréhension. Il ne le savait sans doute pas, mais dans les moments difficiles c'est à lui qu'elle pensait ; sa force de caractère et sa non moindre simplicité la motivaient à avancer.

Voila, son but était atteint, elle avait quitté l'Alabama et l'avait rejoint à NYC... et maintenant ?
Elle n'avait aucun don particulier, à part peut-être celui de s'attirer des ennuis, mais cela ne représentait surement pas un objectif de vie (du moins pas pour elle...)
Depuis son arrivée elle avait dégoté une cohabitation avec une fille de 19 ans, un peu bobo, un peu alcoolo, un peu bizarre, cohabitation peu chère ce qui représentait un avantage certain. Elle avait repris les études, sans trop se bousculer, histoire d'avoir un diplôme potable.

Et maintenant ?
Quel allait être le nouveau but de son existence sur Terre ???

Elle lui fit part de ses réflexions sur ce point, attendant la réponse miracle que son frère lui apporterait.

Son frêre ne possédait ben évidement aucune réponse miraculeuse à lui donner...
-"Peut-être... peut-être pourrais tu déjà venir habiter avec moi, à Greenwich...? Ta colloc', là, Trisha? Elle a pas l'air bien fute-fute... et puis depuis que Jimmy et moi... enfin tu sais bien, il y a plein de place et j'aimerai la partager avec toi. Vraiment... Mais je veux pa te forcer la main. Eileen, tu sais de chez Vogue, elle pourrait peut-être te trouver une chronique ou un truc du genre... je sais pas moi... Je... Je sais que tu veux sauver le monde et tout et tout... moi aussi je le veux... mais il faut bien commencer par sauver nos miches, non?"
Il avait la très nette impression que sa soeur aller l'envoyer ballader grave apprès une remarque du style 'sauvons nos miches, les baleines on verra plus tard' mais c'était trop tard de toute façons... Il sortit de ce qu'il appellait pompeusement 'son sac' (en fait on eu plutôt dit un vieux bout de toile kaki aussi tatoué qu'un marin irlandais alcoolique) une poche plastique remplie de pain rassi qu'il emmietta et commenca à jetter aux canards.

D'abord elle cru avoir mal entendu. Ca n'était pas possible qu'il lui propose aussi soudainement ce dont elle rêvait depuis son arrivée à NYC.
Bobby semblait gené. Le pain qu'il balançait fit accourir une meute de pigeons aussi gras que sales qui roucoulaient à qui mieux mieux à quelques mètres de leurs pieds.
Elle leva la tête, ouvrit la bouche, quand soudain...
une secousse
un nuage de poussière... et de plumes ?
Après avoir brassé l'air les deux Mac Tadpole découvrirent une météorite encore fûmante encastrée dans le bitume de Central Park.

(suspens ! :queen: )

Bobby Ray et Thallulah s'approchèrent, curieux, du morceau de roche provenant de l'espace Nuée de monarques Alien

. Thallulah se pencha pour le voirs de plus près...
PAF! PAF!
Ils venaient tous deux de recevoir un coup sur la tête qui eut tôt fait de les expedier dans l'inconscience...

Lorsqu'ils réouvrirent enfin les yeux la nuit commençait à tomber. Ils jettèrent un oeil sur le météore, mais celui-ci avait disparu. Bobby Ray se leva et tendit la main à sa soeur pour l'aider à en faire de même... Ils avaient tous deux un mal de crâne assez inextirpable.

Bobby Ray embrassa se soeur sur le front
"Bienvenue à New York, ville de toutes les surprises et de toutes le bizarreries... On va se faire une bière??"